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Les effets négatifs du manque de sommeil (prouvés par la science)

Les effets négatifs du manque de sommeil (prouvés par la science)

De nos jours, la productivité est très souvent mise en avant. On valorise les « bêtes de travail » qui enchaînent les horaires de boulot et dorment peu. Or, les scientifiques s’accordent à dire que nous avons besoin de 7 à 9 heures de sommeil par nuit. Que faut-il en penser ?

Le manque de sommeil est très néfaste pour la santé

Le neuroscientifique David Walker, dans son ouvrage Why We Sleep (2017), avance l’idée que le manque de sommeil chronique est très néfaste pour la santé. Il entraîne ainsi une cascade de conséquences fâcheuses.

Ainsi, le déficit de sommeil a une cascade d’effets négatifs :

  • Augmentation de la réponse aux stimuli de nourriture [1]
  • Risque de prendre du poids [2]
  • Augmentation du risque de syndrome métabolique (notamment chez les femmes) [3] et de diabète de type 2 [4], [5]
  • Dérèglement du cycle du cortisol, avec notamment un taux anormalement bas la journée suivant la nuit trop courte.[6]

-10 % de testostérone avec 3 heures de sommeil en moins

Une étude a fait subir à des hommes une semaine avec 5h de sommeil seulement, alors qu’ils étaient auparavant habitués à 8h de sommeil : leur taux de testostérone a diminué de 10,4 % en moyenne durant la semaine d’expérimentation.[7]

Le manque de sommeil nuit au bon travail

Ne pas dormir assez a également des conséquences directes sur le travail : une étude de 2013 montre que le manque de sommeil rend plus difficile la résolution de problèmes complexes.[8]

Au niveau psychologique, une étude menée aux Etats-Unis sur 1 805 adultes âgés de 30 à 84 ans, a montré qu’une durée de sommeil trop courte (inférieure à 6h) était associée à des niveaux d’optimisme et d’estime de soi plus faibles, comparé aux durées de sommeil plus longues (7h à 8h).[9] Dormir permet aussi au cerveau de traiter et enregistrer les informations recueillies au cours

En conclusion : ne négligez pas votre sommeil !

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[1]Sleep restriction leads to increased activation of brain regions sensitive to food” stimuli, Am J Clin Nutr. 2012 Apr;95(4):818-24. doi: 10.3945/ajcn.111.027383. Epub 2012 Feb 22.

[2]Influence of partial sleep deprivation on energy balance and insulin sensitivity in healthy women”, Obes Facts. 2008;1(5):266-73. doi: 10.1159/000158874. Epub 2008 Oct 23.

[3]Association between short sleep duration and high incidence of metabolic syndrome in midlife women”, Tohoku J Exp Med. 2011 Nov;225(3):187-93.

[4]Sleep duration as a risk factor for incident type 2 diabetes in a multiethnic cohort”, Ann Epidemiol. 2009 May;19(5):351-7. doi: 10.1016/j.annepidem.2008.12.001.

[5]Sleep duration as a risk factor for the development of type 2 diabetes or impaired glucose tolerance: analyses of the Quebec Family Study”, Sleep Med. 2009 Sep;10(8):919-24. doi: 10.1016/j.sleep.2008.09.016. Epub 2009 Mar 29.

[6]Sleep disturbances are correlated with decreased morning awakening salivary cortisol”, Psychoneuroendocrinology. 2004 Oct;29(9):1184-91.

[7]Effect of 1 week of sleep restriction on testosterone levels in young healthy men”, JAMA. 2011 Jun 1;305(21):2173-4. doi: 10.1001/jama.2011.710.

[8]Sleep on it, but only if it is difficult: effects of sleep on problem solving”, Mem Cognit. 2013 Feb;41(2):159-66. doi: 10.3758/s13421-012-0256-7.

[9]Optimism and self-esteem are related to sleep. Results from a large community-based sample” Int J Behav Med. 2013 Dec;20(4):567-71. doi: 10.1007/s12529-012-9272-z.

2 réponses

  1. fateh dit :

    merci pour ce bon post

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