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Dépression, tristesse : quelle est la réponse de l’islam ?

Dépression, tristesse : quelle est la réponse de l’islam ?

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Je voulais vous parler d’un sujet qui est parfois tabou dans la communauté musulmane, il s’agit de la dépression.

D’après les statistiques, une personne sur cinq en France a souffert ou souffrira d’une dépression au cours de sa vie. La communauté musulmane n’est pas à l’abri ; certains souffrant de la dépression ne savent pas vers qui se tourner. Ils se sentent mal à l’idée d’en parler à leur famille ou à leurs amis.

La plupart des gens ne savent pas du tout quelle attitude adopter par rapport à ce problème. Hélas, ce manque d’informations et d’assistance peut parfois conduire à des actes extrêmes.

La dépression peut toucher des gens qui ne trouvent pas de joie dans cette vie, et pas de but non plus. Certains ressentent un profond mal-être et commettent des actes graves par la suite, envers eux et envers les autres.

Pire encore, leurs proches n’ont parfois aucune idée de leur mal-être.

Table des matières

Objectifs

L’idée n’est pas de diagnostiquer ni de traiter la dépression, mais plutôt d’être davantage conscient du problème. Nous devons donc attirer notre attention sur ce point, et essayer de comprendre au moins les origines et les manifestations de la dépression, pour tenter de trouver des solutions. Nous allons aussi étudier ce que dit le Coran à propos de l’anxiété, le stress et la dépression.

Problèmes dans l’approche de la dépression

Certains au sein de la communauté musulmane ont une approche assez simpliste du phénomène. Ils sont focalisés uniquement sur l’aspect spirituel. Ils pensent que si on a la foi, alors on ne sera jamais déprimé. D’autres disent que si on croit en Allah, ce n’est pas possible d’aller voir un psychologue ou un psychiatre, voire même, on n’a pas le droit d’aller en voir un.

Malheureusement, ils interprètent mal certains versets du Coran, comme par exemple, lorsque Allah dit, dans la sourate 13, verset 28 :

أَلَا بِذِكْرِ اللَّهِ تَطْمَئِنُّ الْقُلُوبُ

« Certes, c’est par l’évocation d’Allah que les cœurs se tranquillisent. »

Certains pensent donc que si on ne trouve pas de tranquillité, cela veut dire qu’on ne fait pas assez de rappel d’Allah, ou qu’on a une foi faible.

Hélas, la pire chose à dire à une personne dépressive, c’est que c’est ELLE le problème.

Cela ne fera qu’empirer la situation. En effet, le dépressif ou la dépressive se sentira encore plus coupable.

Malheureusement certains shouyoukh ou des savants ne maîtrisent pas bien la question. Ils peuvent alors donner des réponses lapidaires comme : « Tu dois revenir vers Allah ». Or ce genre de réponses peut aggraver encore plus la dépression. En effet, le dépressif ou la dépressive peut se dire : « Tout est de ma faute ».

L’entourage des dépressifs peut alors parfois être néfaste, en enfonçant le ou la déprimée plus loin dans sa détresse.

La réalité de la dépression

Homme regardant à l'horizon

En réalité, la dépression est un problème qui peut avoir des origines bien diverses. C’est difficile de la catégoriser.

Oui, il est vrai que pour certains, les symptômes de la dépression peuvent être soignés par le volet spirituel.

Mais il est vrai aussi que des personnes atteintes de ces maladies ne pourront pas se contenter d’une réponse spirituelle. Elles auront besoin d’aller voir un spécialiste, et de prendre un traitement.

De même, d’autres soucis peuvent être liés à cette dépression, notamment des problèmes psychologiques, qui sont au-delà du domaine religieux ou médical. Certains troubles peuvent provenir de traumatismes ou d’abus subis durant l’enfance ou l’adolescence.

Pour traiter ces problématiques profondes, il est bien souvent nécessaire de recourir à un spécialiste, comme un psychologue ou un psychiatre ! Et non un sheikh ou un imam uniquement, ni même un médecin généraliste qui prescrira généralement quelques médicaments sans réel suivi psychologique (sauf exception).

Notre rôle à jouer

Homme lisant du Coran

Cela étant dit, il ne faut pas oublier que nous avons chacun un rôle à jouer. La place de la famille et des proches est très importante : chacun peut réfléchir à des personnes en difficulté (dans le cas où, lui-même, ne subit pas d’épisodes dépressifs).

Nous devons d’abord savoir identifier les symptômes de la dépression. Peut-être qu’ils sont présents chez des amis, ou bien en nous-même. Il faut connaître quelques informations pour pouvoir être un soutien, si des proches souffrent de cette maladie.

En tous les cas, la religion est quelque chose qui peut grandement aider à guérir des symptômes de la dépression. D’ailleurs, beaucoup d’études ont montré que de façon générale, les gens qui suivent une religion encaissent mieux les problèmes de vie.

9 points à retenir

1- Il est normal de ressentir des émotions négatives

Le Coran nous indique clairement que se sentir inquiet, anxieux ou stressé, c’est humain. Il n’y a rien de mal à cela. Le monde qui nous entoure sera inéluctablement une source de problèmes, d’épreuves, de difficultés. Bien que difficiles, ces étapes de la vie ont aussi pour but de nous fortifier : Allah ne nous inflige pas ces douleurs par plaisir, il y a une sagesse derrière ; elles ont ainsi un objectif d’édification. Sachant, de plus, que nous subissons des épreuves à la hauteur de notre capacité (même si, en état de dépression, il est difficile de l’admettre lorsque les embûches s’accumulent).

La détresse de Mouhammad devant la mécréance des Mecquois

Paysage de désert

Ces souffrances ont été vécues par notre prophète Mouhammad صلى الله عليه و سلم (paix et bénédiction sur lui), qui a subi des paroles offensantes de la part des polythéistes, et il en souffrait. Allah reconnaît cette contrariété (sans la juger négativement) dans le cœur du prophète صلى الله عليه و سلم, lorsqu’Il dit dans la sourate 15, verset 97 :

وَلَقَدْ نَعْلَمُ أَنَّكَ يَضِيقُ صَدْرُكَ بِمَا يَقُولُونَ

« Vraiment, nous savons que ta poitrine se serre à cause de ce qu’ils disent. »

On peut aussi mentionner un autre verset, qui est très fort :

لَعَلَّكَ بَاخِعٌ نَّفْسَكَ أَلَّا يَكُونُوا مُؤْمِنِينَ

« Il se peut que tu te consumes de chagrin parce qu’ils ne sont pas croyants ! »

Sourate 26, verset 3

Et on retrouve une variation de ce verset dans la sourate 18, Al Kahf.

Ici, Allah le Très Haut parle à Son messager صلى الله عليه و سلم, et évoque qu’il est possible que l’extrême tristesse puisse causer la mort de Son propre envoyé. Cela semble excessif, mais cela ressort pourtant du terme « bâkhaعa » [بَاخِعٌ]. Et ce terme signifie clairement : mourir à cause du chagrin.

Ceci paraît renvoyer à la dépression, laquelle peut conduire à une souffrance telle qu’elle aboutisse à la mort.

Et Allah a donc révélé, assez tôt au cours de la période mecquoise, ces versets. Ils illustrent la compassion de notre Seigneur envers les difficultés rencontrées par notre prophète صلى الله عليه و سلم. C’était une consolation, une façon de lui dire qu’il ne devait pas s’accabler.

En effet, comme le dit l’exégèse d’Ibn Kathir, le prophète ne devrait pas ressentir autant de tristesse pour les hommes qui se détournent de la foi. Le rôle du prophète est de les avertir. Ensuite, il n’est plus responsable. Celui qui veut être guidé le fait par lui-même, et celui qui se perd est responsable de son fait.

Pourquoi le prophète était triste ? Parce que les gens refusaient son message et allaient à leur perte. Il n’était pas triste à cause de choses matérielles.

Ainsi, on voit qu’il n’y a rien de mal à se sentir triste ou anxieux. C’est un caractère humain. Il ne faut pas culpabiliser. On doit s’accepter et accepter nos faiblesses. Il faut aussi garder en tête qu’Allah est témoin de nos difficultés et notre chagrin, et Il en est compatissant.

Nous avons d’autres exemples de difficultés rencontrées par des personnes très pieuses, comme nous allons le voir.

La peine de la mère de Moussa

On peut observer, à plusieurs reprises dans le Coran, la douleur de la mère de Moussa. Cette dernière dut laisser son fils dans un berceau, sur les rives du Nil. Puis, l’enfant fut retrouvé, et on lui donna à téter sa propre mère. Cet épisode est mentionné dans la sourate 28 (le récit), verset 13 :

(…) فَرَدَدْنَٰهُ إِلَىٰٓ أُمِّهِۦ كَىْ تَقَرَّ عَيْنُهَا وَلَا تَحْزَنَ

« Ainsi Nous le rendîmes à sa mère, afin que son œil se réjouisse, qu’elle ne s’affligeât pas (…) »

On comprend bien qu’il n’y a rien d’anormal à être inquiet, anxieux, triste ! … Nous voyons aussi qu’Allah trouve des moyens pour calmer nos tristesses, même si cela ne nous paraît pas évident. De plus, nous avons logiquement conscience de nos problèmes, mais nous ne pensons pas aux désagréments qu’Allah a éloignés de nous sans même que nous nous en rendions compte.

La tristesse de Ya’qoub

Allah ne nous fait aucun reproche de nous sentir triste, ainsi Il n’a pas émis de désapprobation lorsque son prophète Ya’qoub (Jacob) est devenu aveugle à force de pleurer. En effet, il a beaucoup souffert de la disparition de son fils Yoūssouf, comme on le lit dans la 12ème sourate.

Ce sont au contraire ses fils qui se sont emportés et lui ont dit : « Par Allah ! Tu ne cesseras pas d’évoquer Yoūssouf (Joseph), jusqu’à ce que tu t’épuises ou que tu sois parmi les morts. » (sourate 12, verset 85)

Or Allah n’a jamais critiqué Ya’qoub pour sa tristesse mais a été doux avec lui, pour finalement le guérir et lui faire retrouver son fils.

La détresse de Maryam (Marie), mère de ‘Īssa (Jésus)

On peut aussi citer l’exemple de Maryam (que la paix soit sur elle), qui était seule et a dû quitter sa communauté, enceinte de son garçon. Personne n’était là pour l’aider. Elle ne savait même pas comment accoucher de l’enfant et souffrait des douleurs de l’enfantement.

Là encore, Maryam fut rassurée par une voix, et d’après Ibn ‘Abbas il s’agit de celle de l’ange Gabriel. Cette voix disait :

أَلَّا تَحْزَنِى

Ce qui signifie : « Ne t’afflige pas ! » ou « Ne t’attriste pas ! » (sourate 19, verset 24)

La voix n’a pas dit : « Ô Maryam, tu es la meilleure femme parmi les êtres humains, tu es une femme pieuse, pourquoi t’inquiètes-tu ? ».

Pas du tout ! Ici, la voix a rassuré Maryam. C’était une façon de dire : « Ne t’inquiète pas, nous prendrons soin de toi. »

Et ensuite, on lit qu’Allah lui a facilité cette épreuve, en lui accordant des bienfaits : une source à ses pieds où elle pouvait puiser, ainsi que des dattes qu’elle pouvait manger. 

N’oubliez qu’Allah est le Doux (Al-Halim) et l’Affectueux (Al-Wadoûd). Il est compatissant envers les attristés.

En définitive, Allah console ceux qui ressentent de la peine. De plus, il ne leur transmet pas un sentiment de culpabilité : c’est normal de ressentir des émotions négatives.

On conclut de tout cela que se sentir mal, se sentir anxieux, stressé, triste, inquiet, c’est normal. Cela fait partie de la vie, qui a son lot d’épreuves. Avoir des sentiments négatifs de temps à autre n’est donc pas un problème spirituel. 

Le musulman ne doit donc pas culpabiliser d’avoir des moments de faiblesse, de déprime, de fragilité. Nous sommes des êtres humains en cheminement.

L’essentiel est qu’on doit garder ces émotions négatives dans de certaines limites. Elles ne doivent pas dépasser un cadre donné ni nous faire commettre des actes répréhensibles.

2- Ayez en tête qu’Allah nous voit et nous soutient

La première chose à bien assimiler, c’est qu’Allah nous voit, et qu’Allah est avec nous.

Quand nous avons une épreuve, nous devons nous dire : « Allah est de mon côté. Il est mon soutien. Et Allah sait ce qui se passe. »

Nous avons une illustration d’un de ces moments difficiles dans le Coran.

Le prophète rassure son compagnon anxieux

Cet épisode s’est produit lorsque le prophète Mouhammad صلى الله عليه و سلم et son proche compagnon Abou Bakr se sont enfuis de la Mecque. Des soldats armés sont partis les chercher pour les capturer. Alors qu’ils s’approchaient d’eux dans la nuit, les deux hommes se sont cachés dans une petite caverne. Ils étaient sur le point d’être découvert, et Abou Bakr était très tendu et anxieux.

Alors, comme on le lit dans la sourate 9, verset 40, le prophète صلى الله عليه و سلم l’a rassuré en disant :

لَا تَحْزَنْ إِنَّ ٱللَّهَ مَعَنَا

« Ne t’afflige pas ! Car vraiment, Allah est avec nous ! »

C’est l’illustration parfaite de la réaction que nous devons avoir, face à la difficulté !

Allah contrôle la situation

Allah nous voit, Il sait ce que nous vivons, et il contrôle tout.

Cela aide le croyant, de savoir que la situation est sous contrôle.

On peut lire encore, sourate 52 verset 48 :

وَٱصْبِرْ لِحُكْمِ رَبِّكَ فَإِنَّكَ بِأَعْيُنِنَا

« Et supporte patiemment la décision de ton Seigneur. Car en vérité, tu es sous Nos yeux. »

Savoir qu’Allah est conscient de nos difficultés et nous soutient dans l’Invisible est important : cela nous console et nous aide à patienter.

Abordons maintenant le troisième point.

3- Rappelez-vous que le monde d’ici-bas n’est pas le Paradis

Femme jambes serrées - dépression

Il faut bien comprendre que la peine et la douleur sont inévitables sur terre. Notre monde n’est pas le Paradis ! C’est un lieu d’épreuve qui est un préalable au Paradis.

Personne dans ce monde ne peut vivre sans souffrance. Ainsi, quand l’enfant naît, il se met à pleurer. Et justement, c’est un symbole de notre monde. 

Il faut vraiment réaliser que toute personne dans le monde a ses propres problèmes, ses soucis, ses difficultés, ses inquiétudes. Aucun individu n’est épargné !

Les autres aussi vivent des épreuves

Si vous pensez qu’une personne vit sans aucun souci, vous vous trompez ! Chaque personne subit ou subira des épreuves, qu’elle soit riche ou pauvre, belle ou laide, malade ou en bonne santé.

À ce propos, on peut lire dans le Coran :

 إِن يَمْسَسْكُمْ قَرْحٌ فَقَدْ مَسَّ الْقَوْمَ قَرْحٌ مِّثْلُهُ وَتِلْكَ الْأَيَّامُ نُدَاوِلُهَا بَيْنَ النَّاسِ

« Si une blessure vous atteint, pareille blessure atteint aussi le groupe. Ainsi faisons-Nous alterner les jours (bons et mauvais) parmi les gens (…) »

Ce verset est très fort, car il illustre nos vies : certains jours sont bons, et d’autres sont mauvais.

Dans ce verset qui a été révélé après la bataille de Ouhoud, Allah dit aux musulmans : « Si vous souffrez, alors soyez conscient que le groupe (sous-entendu l’ennemi) souffre aussi ».

Réalisez bien que si vous traversez des épreuves, vous n’êtes pas le seul.

C’est d’ailleurs le lot des êtres humains, comme on le lit dans le verset 126 de la neuvième sourate :

أَوَلَا يَرَوْنَ أَنَّهُمْ يُفْتَنُونَ فِى كُلِّ عَامٍۢ مَّرَّةً أَوْ مَرَّتَيْنِ

« Ne voient-ils pas que chaque année on les éprouve une ou deux fois ? »

4- Souvenez-vous qu’Allah est bon et miséricordieux

Rappelez-vous qui est Allah : le Très Miséricordieux, le Doux, le Généreux. Il se soucie de notre bien-être.

Un verset à ce propos est bénéfique pour ceux qui traversent des difficultés, dans la 4ème sourate, verset 29 :

وَلَا تَقْتُلُوٓا۟ أَنفُسَكُمْ ۚ إِنَّ ٱللَّهَ كَانَ بِكُمْ رَحِيمًۭا

« Ne vous tuez pas vous-mêmes. Allah, en vérité, est Miséricordieux envers vous. »

Ainsi, quand une personne veut mettre fin à ses jours, elle doit se souvenir qu’Allah est compatissant envers elle. Il est Miséricordieux et veut notre bien, et il prendra soin de nous.

5- Reconnaître que notre vie est prédestinée

Un des six piliers de la foi islamique est de reconnaître la prédestination. Ainsi, tout ce qui se produit a déjà été prédestiné, et notre destin à tous est déjà décidé.

Et justement, le fait de croire en la prédestination doit nous procurer un vrai soulagement.

Le Coran apporte certaines précisions, dans la 57ème sourate (sourate « le fer »), versets 22 et 23 :

« Nul malheur n’atteint la terre ni vos personnes, sans qu’il ne soit enregistré dans un Livre avant que Nous ne l’ayons créé. Et cela est certes facile à Dieu. Cela afin que vous ne vous tourmentiez pas au sujet de ce qui vous a échappé, et n’exultiez pas pour ce qu’il vous a donné. »

On a également un hadith d’Ibn Abbas dans ce sens, qu’on trouve dans le Sunan de l’imam Tirmidhi, qui a été authentifié par cheikh Al-Albani, qui dit : « J’étais une fois assis sur la monture du Prophète صلى الله عليه و سلم quand il me dit : “Observe les commandements d’Allah et Il te préservera. Observe les commandements d’Allah et tu le trouveras à tes côtés. Quand tu demandes quelque chose, demande-la à Allah. Quand tu as besoin d’aide, demande-la à Allah. Sache que si tout le monde s’associait pour te faire du bien, ils ne pourraient te faire que le bien qu’Allah a déjà écrit pour toi. Et sache que s’ils se rassemblaient tous pour te faire du mal, ils ne pourraient te faire que le mal qu’Allah a déjà écrit pour toi. Les plumes ont été levées et l’encre a séché”. [Tirmidhi, riyad as-salihin n°62, authentifié par sheikh al Albani]

A partir de ces informations, on doit comprendre certaines choses :

  • Ce que tu n’as pas obtenu, ça ne te t’était pas destiné.
  • Tout ce qui t’a atteint ne pouvait te rater

Par ailleurs, le Coran mentionne les hypocrites qui disaient : « Si ces hommes n’étaient pas partis au combat, ils n’auraient pas été tués. ». Dans la 3ème sourate, verset 154, Allah indique à son prophète la réponse à donner : « Dis : « Eussiez-vous été dans vos maisons, ceux pour qui la mort était décrétée seraient sortis pour l’endroit où la mort les attendait. »  »

On ne peut pas changer le destin préparé par Allah.

Un hadith rapporté par l’imam Ahmed et Mouslim précise qu’Allah a déterminé les choses 50 000 ans avant la création des cieux et de la terre.

En définitive, tout ce qui s’est produit était destiné : pourquoi avoir des regrets ?

Ainsi, on doit se rappeler de la prédestination [al-qadar] pour nous réconforter vis-à-vis du passé. Néanmoins, on ne doit pas s’en servir comme excuse pour le futur. La prédestination, ce n’est pas un prétexte à l’inaction. Le musulman doit travailler et faire les causes, et c’est Allah qui contrôle tout.

Le prophète صلى الله عليه و سلم a dit que quand Adam a rencontré Moussa dans l’autre monde, et ce dernier a critiqué Adam, en lui disant : « Ô notre père Adam ! Pourquoi as-tu mangé de l’arbre ? Et pourquoi as-tu causé l’expulsion du Paradis ? » Et Adam a répondu : « Ô mon fils, tu ne sais pas qu’Allah a décrété cela 50 000 ans avant qu’il ne me crée ? Comment peux-tu me critiquer pour une chose qu’Allah a décidé ? ». Et le prophète صلى الله عليه و سلم a alors dit qu’Adam avait gagné son débat avec Moussa. Adam n’a pas justifié son péché par le destin, mais c’est la descente sur la terre qu’il explique par le qadar. En fait, Allah avait prédestiné que l’humanité descende sur cette terre.

Le passé est le passé, il aurait été impossible de la changer car Allah a décidé que ça se produirait ainsi ! C’était déjà écrit !

Donc il faut se tranquilliser et s’en remettre à Dieu.

On en arrive à présent au 6ème point, lié au précédent.

6- Soyez content de ce que vous avez

La prédestination conduit à une notion qu’on appelle [qanaعa], qu’on peut traduire par le « contentement ».

Soyez satisfait de ce que vous avez, et essayez de ne pas vouloir toujours plus. La vraie joie est celle du cœur, ce ne sont pas les biens qui nous rendent heureux.

Il faut suivre le conseil du prophète صلى الله عليه و سلم qui nous a dit : « Regardez celui au-dessus de vous dans la religion, et regardez ceux en-dessous de vous concernant la dounia », c’est-à-dire concernant le monde terrestre et les possessions.

Il y a toujours des gens qui ont moins de choses que vous, et si vous avez des difficultés, sachez que d’autres personnes ont des difficultés encore plus grandes.

Le prophète a également dit : « Celui d’entre vous qui se réveille le matin en sécurité, en bonne santé et avec de la nourriture pour la journée, c’est comme si ce monde entier lui avait été donné, et il a tout ce dont il a besoin. »

On veut une plus grande maison mais on ne réalise pas notre chance d’avoir un toit.

On veut une meilleure nourriture mais on a déjà de quoi manger.

Il ne faut donc pas être ingrat mais être reconnaissant à Allah pour ces bienfaits qui nous semblent acquis, mais il faut bien avoir en tête que tout le monde n’a pas ce privilège.

Cessons donc de vouloir toujours plus, et soyons satisfait de ce qu’Allah nous a donné.

7- Comprendre que l’anxiété, le stress, la détresse et la dépression sont parfois des armes utilisées par Sheytan

Sheytan utilise tous les moyens pour nous faire du mal, et la dépression est une de ses techniques.

Ce mal-être ne vient pas forcément de nous-même, il peut venir des insufflations de Sheytan. En comprenant ceci, on peut réaliser que ce n’est pas de notre faute, et cela peut nous donner du recul.

Il faut donc avoir en tête que Sheytan est notre ennemi et qu’il complote contre nous, et la dépression fait partie de ses outils.

Ainsi, dans certains cas, et pas dans tous bien sûr, la dépression peut venir directement de Sheytan lui-même.  Pourquoi va-t-il utilisera cette méthode ? Eh bien il va s’en servir pour que nous ayons une vie difficile et pour que nous nous éloignions d’Allah, et que nous nous refermions sur nous-même.

8- Réfugiez-vous dans les actes d’adoration : prière, invocations, rappel

Femme évoquant Allah (dhikr) - islam

C’est la réalité de notre vie terrestre : les musulmans doivent s’efforcer de canaliser ces douleurs pour se rapprocher de leur seigneur. La prière, les invocations, le rappel, tout cela sera une aide pour dépasser ces difficultés.

Ainsi, Aicha raconte qu’à chaque fois que le prophète صلى الله عليه و سلم était inquiet, il se dépêchait d’aller prier. Le prophète disait à son compagnon Bilel : « Fais l’appel à la prière pour que nous nous tranquillisions ». Et il disait aux compagnons : « Allah a mis la tranquillité de mon cœur dans la prière ».

Et d’ailleurs on lit dans le Coran :

« N’est-ce pas dans le rappel d’Allah que les cœurs se tranquillisent ? ».

Extrait du Coran
Sourate 13, verset 28 :
الَّذِينَ آمَنُواْ وَتَطْمَئِنُّ قُلُوبُهُم بِذِكْرِ اللّهِ أَلاَ بِذِكْرِ اللّهِ تَطْمَئِنُّ الْقُلُوبُ
« Ceux qui ont cru, et dont les coeurs se tranquillisent à l’évocation d’Allah.
N’est-ce point par l’évocation d’Allah que se tranquillisent les coeurs  ?
« 

Ainsi, l’un des grands moyens de combattre la dépression est l’invocation, le douعa. L’invocation ouvre une communication avec Allah (glorifié et exalté soit-Il), on peut Lui demander ce qu’on veut, nous confier à Lui et même nous plaindre de la situation, il n’y a pas de problème à cela, tant que nous ne plaignions pas d’Allah lui-même (qu’Allah nous en préserve).

On le voit bien dans le Coran, lorsque Ya’qoub le père de Youssouf s’est fait critiquer par ses fils, qui lui ont dit « quand vas-tu arrêter de te plaindre à propos de Youssouf ? » Qu’a répondu Ya’qoub ? « Mes plaintes ne sont pas adressées à vous ; je me plains à Allah »

Donc, en cas de difficultés, levez vos mains et ouvrez votre cœur à Allah. Ou prosternez-vous et confiez-vous à Lui. C’est la meilleure des conversations que vous pourrez avoir. Parlez-Lui de vos problèmes. On peut Lui dire, comme l’a fait Ayyoub :

«  Le mal m’a touché. Mais Toi, tu es le plus miséricordieux des miséricordieux  »

[ أَنِّي مَسَّنِيَ الضُّرُّ وَأَنتَ أَرْحَمُ الرَّاحِمِينَ – An-nī mass-ssanīa-đ-đour-rou wa anta ar-ĥamou-r-rāĥimīne – sourate 21, verset 83]

ou comme Yunus, qui a invoqué des entrailles de la baleine :

« Nulle divinité si ce n’est Toi ! Gloire à Toi ! Vraiment, j’ai été parmi les injustes. »

[ لَّآ إِلَـٰهَ إِلَّآ أَنتَ سُبۡحَـٰنَكَ إِنِّى ڪُنتُ مِنَ ٱلظَّـٰلِمِينَ – Lā ilāha il-lā anta soub-ĥānaka in-nī koun-tou mina-z-zālimīne – sourate 21, verset 87].

Ce sont des invocations qu’on fait les prophètes lorsqu’ils étaient anxieux, tristes ou inquiets.

Nous arrivons à notre neuvième et dernier point :

9- Rappelez-vous que la victoire future est réservée aux croyants

Vous devez garder en tête qu’Allah a toujours donné la victoire finale aux croyants sincères et musulmans, soumis à Lui. Si ce n’est pas la victoire dans cette vie, alors ce sera la victoire dans l’au-delà.

Allah dit dans le Coran, après la défaite de Ouhoud, lorsque l’armée musulmane était traumatisée par : « ne vous sentez pas faibles, et ne soyez pas tristes, car vous serez les victorieux si vous avez la foi ».

Il est vrai que la foi n’est pas la seule solution pour régler les problèmes de dépression. Toutefois, de façon générale, on ne peut tirer que des bénéfices d’un cadre familial épanoui, d’une communauté présente, de bons amis, et surtout d’une foi forte.

La foi aide, même si elle ne peut pas tout résoudre : parfois, on a besoin d’une thérapie, parfois de médicaments, mais en tout cas la foi en Allah ne vous nuira jamais : croire en Allah ne vous apportera que du bien.

À retenir : les symptômes de la dépression

Au demeurant, quels sont les symptômes de la dépression ? Cela peut aider par rapport à nous-même ou bien notre entourage. Bien sûr la liste n’est pas exhaustive et ne remplace pas une consultation avec un spécialiste.

1) Se sentir vide, triste, ne pas se sentir heureux pour des choses qui devraient nous apporter de la joie ;

2) Se sentir coupable, perdre tout intérêt aux plaisirs et bonheurs de la vie, être replié sur soi ;

3) Toujours s’accuser et se faire des reproches, ou accuser le monde de tous les maux, sentir en permanence que la vie est injuste. Quoi qu’il se passe, on se sent toujours morne et triste. On se concentre sur le négatif plutôt que sur le positif ;

4) Se sentir inutile, sans valeur. Penser qu’on ne devrait peut-être pas être vivant, être sur terre. Que le monde serait meilleur sans nous (ce message vient clairement de Sheytan) ;

5) Point très important : réfléchir fréquemment à quitter ce monde, en y pensant de façon morbide. Il ne s’agit pas de faire des rappels de la mort (en se disant : « la mort arrive bientôt, je dois laisser de bonnes choses derrière moi, faire le bien, aider les autres… »), mais plutôt penser à la mort de façon noire, penser au suicide, à se faire du mal. Ceci est un signe alarmant, signe de dépression.

Des pistes pour s’en sortir

Main en tenant une autre

Si vous sentez être atteint par ces maux, vous pouvez recourir à ces tentatives de solution :

– Demandez de l’aide à Allah.

Ne vous lassez pas de demander l’aide d’Allah et soyez sûr(e) qu’Il vous veut du bien.

Demandez de l’aide autour de vous.

Appuyez vous sur la communauté, sur vos amis et vos proches. Restez entourez. Fréquentez les mosquées, sortez de votre zone de confort et, si vous en ressentez le besoin, osez parler de vos soucis à des personnes de confiance. Ces problèmes ne doivent pas rester tabous. En discuter vous aidera à vous libérer.

Réfléchissez à l’idée d’aller voir des professionnels du milieu de la psychologie et de la psychiatrie.

Il y a là des gens qui ont étudié pendant des années voire des décennies, qui ont beaucoup d’expérience et peuvent nous aider. Ils en savent bien plus que la personne lambda. Ne pensez donc pas faire quelque chose de mauvais ou de non-islamique en allant consulter ces spécialistes.

J’ai moi-même consulté un psychologue pendant plusieurs mois, car je ne me sentais pas à l’aise avec les autres et avais le sentiment d’être observé et (mal) jugé. Parler de mes soucis et de mon enfance à une tierce personne m’a aidé à aller de l’avant et à guérir des douleurs du passé.

Psychologue et son patient

Important : peut-être avez vous déjà consulté un(e) psychologue, psychiatre ou autre praticien, et n’avez pas apprécié le contact avec lui/elle. De ce fait, vous ne voulez pas en consultez un(e) autre. Ne restez pas sur ce sentiment négatif ! Il y a tous types de psychologues/spécialistes ! Ce n’est pas parce qu’une personne a des diplômes et de l’expérience, que le « courant » passera forcément bien avec vous. Nous restons des êtres humains, et nous nous entendons mieux avec certaines personnes plutôt qu’avec d’autres ; à vous de trouver le ou la psychologue qui vous correspondra le mieux. N’hésitez pas à consulter plusieurs personnes pour trouver celle avec qui vous apprécierez échanger et vous confier. N’hésitez pas à faire la prière de consultation (salat istikhârah) pour qu’Allah vous rapproche des bonnes personnes et des bonnes situations.

Analysez votre mode de vie.

Parfois, les symptômes dépressifs sont intimement liés à des facteurs exogènes, issus de l’alimentation et/ou du rythme de vie. Prêtez donc une attention particulière à ces facteurs de risque :

(1) Sommeil insuffisant (un facteur négligé mais extrêmement important tant les effets secondaires du manque de sommeil sont catastrophiques),

(2) Mauvaise alimentation (mangez-vous trop sucré, trop salé, trop « industriel » ? pas assez ? ou bien de façon excessive ?),

(3) Manque d’activité physique (Le mouvement est indispensable pour être clairvoyant – on ne parle pas nécessairement de sport intensif : 30 minutes de marche par jour sont déjà un grand bienfait pour la santé),

(4) Stress et traumatismes (refoulez-vous certaines émotions ? Subissez-vous encore des traumatismes de l’enfance ?)

Pensez à certaines pistes parfois ignorées.

Expérimentez d’autres pistes, si vous avez déjà « tout essayé » : faire du jeûne intermittent (par exemple, 16h sans nourriture solide dans une journée – les effets sont généralement positifs), diminuer la consommation de gluten et la consommation de glucides (régime low-carb), faire des analyses pour détecter des éventuelles intolérances alimentaires (qui peuvent avoir un effet très négatif, en nuisant à la flore intestinale). En un mot, renseignez-vous, soyez ouvert(e) d’esprit sans tomber dans les choses farfelues. Lisez les expériences des autres, qui pourront vous aider.

Essayez la supplémentation en Oméga 3
Pilules d’oméga 3

Une méta-analyse (analyse de plusieurs études, en l’occurrence 15 ici), portant sur 916 participants, a montré que la supplémentation en huile de poisson riche en EPA était efficace de façon significative (significantly effective) pour traiter les symptômes dépressifs. Toutefois, il était nécessaire que les suppléments aient plus de 60 % d’EPA pour avoir un effet ; ceux avec un taux moindre (donc davantage de DHA) n’étaient pas efficaces. La quantité d’EPA variait de 200 mg à 2 200 mg par jour. Nous vous invitons à choisir votre supplément avec précaution : privilégiez les huiles de petits poissons (harengs, maquereaux, sardines) et de krill (une petite crevette vivant dans les eaux froides), et optez de préférence pour le label EPAX et pêche durable, garantissant une certaine traçabilité.
Lien vers l’étude : https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/21939614

Le safran
Stigmates de safran

L’épice la plus chère du monde semble avoir un autre atout : celui de diminuer les symptômes dépressifs. Plusieurs études démontrent un effet positif lié à la supplémentation de safran, avec des effets comparables à certains médicaments (comme l’Imipramine 100 mg). Voir deux études sur le sujet : https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/17174460 ; https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/15341662. Si vos moyens vous le permettent, nous vous invitons à suivre cette piste.

La rhodiola
Plants de rhodiola

Cette plante originaire de Russie a visiblement de nombreux atouts, dont celui, semble-t-il, d’améliorer l’humeur. Une amélioration des symptômes allant de 30 % à 50 % a été notée dans une étude en double aveugle, réalisée en Arménie : https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/17990195. Le prix de la rhodiola est bien plus abordable que celui du safran ; nous vous invitons à vous intéresser à la racine de cette plante, dont les effets sont appuyés par plusieurs études scientifiques (pour plus d’informations, lire notre article sur le sujet : Les bienfaits du rhodiola rosea (orpin rose))

Mangez des aliments riches en tryptophane, un acide aminé essentiel
Ayez une alimentation riche et variée

Le tryptophane est un acide aminé, précurseur de la sérotonine, un neurotransmetteur connu pour affecter l’humeur. Il est important d’avoir assez de tryptophane issu de notre nourriture. Dans quels aliments en trouve-t-on ? En contiennent les graines (graines de chia, sésame, tournesol…), les noix (pistache, cajou, amandes), les viandes (agneau, boeuf, poulet), les poissons (notamment les poissons gras), le lait, les œufs, l’avoine

Si vous vous sentez léthargique, si vous n’avez envie de rien faire…

Dans le cas spécifique où vous pensez être devenu(e) une « larve« , si vous vous sentez mal, incompris, si vous manquez de volonté et que n’importe quelle chose à faire vous décourage, lisez ce passage traduit du livre Feeling Good: The New Mood Therapy :

« L’un des aspects les plus destructeurs de la dépression est la façon dont elle paralyse votre volonté.  Dans sa forme la plus douce, vous remettez simplement à plus tard l’exécution de quelques tâches ennuyeuses.  Au fur et à mesure que votre manque de motivation s’intensifie, la plupart des activités semblent tellement difficiles que vous êtes submergé par l’envie de ne rien faire. Étant donné que vous accomplissez très peu de choses, vous vous sentez de pire en pire.  Non seulement vous vous coupez de vos sources normales de stimulation et de plaisir, mais votre manque de productivité aggrave votre haine de vous-même, ce qui entraîne un isolement et une léthargie supplémentaires. Si vous n’avez pas conscience de la prison émotionnelle dans laquelle vous êtes piégé, cette situation peut durer des semaines, des mois, voire des années. Votre inactivité sera d’autant plus frustrante si vous avez déjà accompli de belles choses par le passé. Votre laxisme et votre manque de volonté pourront aussi affecter votre famille et vos amis, qui, comme vous, ne comprendront pas ce comportement. Ils se diront sans doute : « il / elle se complaît dans cet état, sinon il / elle se bougerait ». Un tel jugement ne fera qu’aggraver votre angoisse et votre paralysie. »

Si ces mots vous parlent, essayez d’agir dans ce sens :

– Commencez à faire quelque chose, même si vous ne voulez rien faire.

Faites une liste de certaines choses que vous devez faire, et faites-les ! Ne les rendez pas compliquées ni trop difficiles. Faites des actions concrètes, plutôt petites. Nettoyez votre bureau. Payez quelques factures. Passez un coup de fil que vous reportez depuis des semaines. Ecrivez un e-mail en attente. Faites la vaisselle ou le lit. Et ainsi de suite.

Développez de minuscules habitudes quotidiennes positives.

Ces habitudes quotidiennes vous permettront de vous ancrer dans une réalité, et d’avoir le sentiment d’avancer. Exemples : Méditer pendant 10 minutes avant que les enfants ne se lèvent (j’utilise maintenant un journal dans le cadre de la méditation). Faire de l’exercice (pas besoin de faire de longues séances, 15 à 20 minutes peuvent être suffisantes). Se promener quotidiennement.
Ces petites habitudes sont énormes pour vous permettre d’aller de l’avant.

– Reconnaissez vos schémas de pensée négatifs et vos distorsions cognitives.

Une grande partie de ce que nous nous disons créent nos sentiments négatifs, et la plupart du temps ce sont des mensonges. Il faut casser la boucle de rétroaction négative. Ce cercle vicieux est destructeur : les pensées négatives créent des sentiments négatifs, créant une réalité négative, qui alimente des pensées négatives… Et ainsi de suite.
Utilisez un journal, ayez recours à un thérapeute, un « coach » (ne choisissez pas n’importe qui car il existe bon nombre de charlatans), méditez et écoutez vous : essayez de reconnaître vos pensées négatives

Faites attention à la façon dont vous les aggravez en déformant la réalité, pour qu’elle corresponde à ces pensées négatives. Travaillez à reconnaître vos mauvaises habitudes destructrices, et essayez de court-circuiter le système négatif que vous avez mis en place.

– Allez vers l’avant, vers la « lumière » et faites les changements qui s’imposent.

Cette « lumière » s’entend dans le sens de la création, de la positivité, du bien, en remplissant ce pour quoi vous avez été créé (l’adoration d’Allah et la bienfaisance). Il est essentiel d’accepter et de traiter vos pensées négatives (ne pas les rejeter ou les ignorer), vous devez aussi remplir l’espace qu’elles occupent.  Et la meilleure façon d’y parvenir est d’être toujours tourné vers l’avenir, de découvrir comment vous pouvez grandir, et de faire des plans, atteindre des objectifs : vous devez créer un système positif, quelque chose qui vous donne envie d’avancer.
Vous devrez peut-être recadrer votre vie, et cela peut passer par de gros changements : déménager, rompre avec des personnalités toxiques… Parfois, il vaut mieux un changement douloureux mais bref, qu’une souffrance qui s’éternise.

Papillon sorti de son cocon

Conclusion

Ayez bien en tête que le monde terrestre est un monde de difficultés, c’est seulement dans l’au-delà que les problèmes s’arrêteront (si Allah nous accorde la grâce du Paradis). C’est la « Demeure de la paix » (Dar-ous-Sâlam). Ainsi, d’après le Coran, la première parole des gens du Paradis sera :

وَقَالُوا۟ ٱلْحَمْدُ لِلَّهِ ٱلَّذِىٓ أَذْهَبَ عَنَّا ٱلْحَزَنَ ۖ إِنَّ رَبَّنَا لَغَفُورٌۭ شَكُورٌ

ٱلَّذِىٓ أَحَلَّنَا دَارَ ٱلْمُقَامَةِ مِن فَضْلِهِۦ لَا يَمَسُّنَا فِيهَا نَصَبٌۭ وَلَا يَمَسُّنَا فِيهَا لُغُوبٌۭ

« Louange à Allah qui a écarté de nous l’affliction. Notre Seigneur est certes pardonneur et reconnaissant. C’est Lui qui nous a installés, par Sa grâce, dans la demeure de la stabilité où nulle fatigue, nulle lassitude ne nous touche. »

(Coran, sourate 35, versets 34-35)

Nous vivons tous des choses compliquées, à nous de canaliser ces épreuves afin qu’elles nous permettent d’avancer. Faisons de notre mieux pour gagner la bénédiction d’Allah et Ses récompenses, afin, un jour si Allah le veut, de pouvoir faire partie de ces gens qui entreront au Paradis en toute tranquillité.

Qu’Allah fasse de nous des gens du Paradis et nous facilite nos épreuves !

Vous pouvez trouver l’original de la vidéo (en anglais) sur le lien suivant : https://www.youtube.com/watch?v=do_K4kj-itQ

69 réponses

  1. ferahtia.FS dit :

    Merci beaucoup pour vos efforts

  2. Mouhamadou dit :

    Asalamouleykou je di oui ses posible de guerir le dépression s’en laid de pstqu ma sœur avait de dépression elle à seulement prier et rappeler de diau elle n’avait même pas le moyens de payer les pstqu mais grâce à allah soubahana wa tallah et sa confiance j’étais témoin elle pleure tout les jours et elle prier on jours elle à sortir ses laid de personnes wallahi billahhi et moi j sius passe par l’as wallah evec allah soubahana wa tallah tout et posible j’ai pas dit n aller pas eu médecin mais je témoin le bien fait de allah n’oublie pas alamdoulilah ribilalamina dieu merci personne n ses s quoi le dépression même les plupart
    des personne qui on de dépression il savent pas le ceusse ses allah soubahana wa tallah qui ses lui qui donne son maladi et ses lui encore qui enlever son maladi avec allah tout et posible je di tout et posible demande à allah le guérisons si vous avez de tawhid. Es pas peurs de rien si tue avec allah ses vrais il ya pas den la vie de réponse tout le monde souffre parce que nous voni pour les missions de allah souviens sa et tout ses qui nous arive den la vi ses déjà écrits depuis que nous n’avons pas ne allah aimer tout le monde des fois allah vous donne des maladi pour tester votre tawhid alors souviens vou me bonheurs et le malheur ses mem sauge je ne ses pas si vous jeter compri si tu donnes ta vie à allah tue sauvé regarde si ta à longue vie après ses mor même sei ses tres très longue après tout finira par fin alors sa veut dire que bonne fin et plis emportent que tout si je di esi ses vou ne plié pas pardon 🙏 moi je voulais dire beaucoup et plus clair mais j’ai pas doue en Français alamdoulilah 🙏

  3. Afizou dit :

    A la suite d’une bagarre mon ongle avait du sang en bas puis,,je sais pas ce qui m’a pris,, et j’ai couper une partie de l’ongle,et puis j’suis allé à l’hôpital on a arracher tout.maintenant je me sent handicape ,très mal et c’est comme si je vais devenir fou ,svp j’ai besoin d’aide

    • Kerlaoui dit :

      Salam aleikoum pourquoi arraché tout?
      Ça va aller prie Allah ta douleur va passer inchallah

    • M. dit :

      Ça va aller c’est une douleur physique ça s’arrangera incha Allah. Par contre pour la bagarre évite là la prochaine fois. Bats toi que si tu n’as pas d’autres choix car ça aurait pu être pire comme tuer quelqu’un, souvient toi de Moussa paix sur lui.

  4. Dienaba diallo dit :

    Bonjour Moi je suis adolescente et j’ai 15 j’ai eu un vrai problème avec les maitre coranique que j’ai eu…j’en est eut plusieurs tous differents les un des autres et malereusement pour moi à chaque fois que je posais une question la réponse que l’un ma donnait était completement differente de la réponse de l’autre…ils se contredisais les uns les autres sur des questions très sensible et importentes pour moi que je posais car j’avais besouin d’être guider mais chaqu’un avais son propre caractère et sa propre vision d’Allah(le tout miséricordieux)…je me suis donc perdu plusieurs fois étant trop jeune pour comprendre et également completement deboussoler et perturber…j’ai donc voulut prendre les choses en main et me debroullé toute seule mais j’ai également été victime de depression à cause de problème et de stresse(arsailement, besoin d’affection et autres…) donc je n’ai plus aucun gous à la vie et je trouve que rien n’a de sens et j’ai également delesser la prier et la lecture du coran quelque chose que je regraite BEAUCOUP .et me voilà aujourd’hui entrain de me demander ce que j’attend pour me remaitre sur le droit chemain et vivre avec tout le monde….mais ta video ma beaucoup aidé et ma ouvert les yeux même si ce n’ai pas la première que je regarde…merci beaucoup 😊

    Qu’Allah nous pardonne a tousse nos péchés et qu’ils nous protège contre toute choses et personnes qui nous veut du mal,qu’il répende sa misericorde sur nous tous et qu’il nous guide vers le droit chemain, le chemain qu’il a trasser car seul lui est le tout misericordieux le très misericordieux,seul lui est l’aumnitien, l’aumnitotent et l’aumniprésent et le maitre incontesté du tronne…(anim)

    • Frédéric Abdessalam Lippold dit :

      Amin, merci pour ton message, qu’Allah te protège, te raffermisse et te guide vers ce qu’il y a de mieux.
      Bon courage ma soeur. Salam ‘aleyki wa rahmatoullah wa barakatouh

  5. Aissaoui dit :

    Salam voilà marier depuis presque 40 a un homme qui m’a trompe me rabaisser m’humilie me ment m’ignore c est comme j’existe pas dans sa vie et manipulé mes enfants derrière mon dos et m’a dit clairement qu’il ne m’aime pas encore sa je l’ai accepter puisque nous avons 7 enfants maintenant mes enfants sont grands et je n’ arrive plus à supporter sa méchanceté mon cerveau est très fatiguée maintenant c est dépression nerveuse je convulse avec une perte de mémoire de 2heures je manque d’oxygène et je fais de l’hypoglycémie à cause du stress de toutes ces années de souffrance je suis une personne d habitude calme et je demande toujours à dieu de m’aider à supporter ces épreuves pour le paradis mais là c est trop je suis arriver à mes limites

  6. Maty dit :

    Asalammaleykoum
    Moi je pense obsessionnelle à la mort avec une peur intense depuis un mois des nausées une insomnie et un réchauffement dans le corps
    Je l’impression que la vie n’a aucun sens et de mauvais pensées sur Dieu je pleure beaucoup et je suis angoissée paresse

  7. El habte dit :

    Salam aleykoum très belle leçon de vie mais quand on est tout seul et qu’on a pas d’amie qu’on veut pas inquiéter notre mère allah sohbannallah watala me la protège par cette dépression j’ai la foi vraiment mais ces très dur car ces notre épreuve elle vient de Allah sohbannallah watala il est misecordieux pardonneur omniscient je ne sais même plus quoi dire ces ma prédestinée

  8. Dieyna dit :

    J’adore, j’ai pleuré en lisant

  9. Ben dit :

    Magnifique Barakallahoufik pour cet article QuAllah t’apaise comme tu m’as apaisé ce soir avec ces mots

  10. Maryam dit :

    Assalam aleik, votre post m’a beaucoup fait du bien jazakallah khairan!

  11. Mariétou dit :

    Assalamu hanleykum
    Alhamdullillah. Ce post a arrêté mes larmes. Très instructifs. BaarakAllahu fiikum.

  12. mm dit :

    Merci pour ce post. Allah ijazik. Cette maladie nous prive de l’élan de vie. Elle m’entraîne dans une profonde culpabilité. Je me déteste. J’en viens à détester mon entourage.jai en permanence de mauvaises pensées et j’oublie Allah. Je crois même que j’éprouve de la rancœur et cela alimente ma culpabilité. Je ne sais plus quelle décision prendre ni quoi faire. Paralysie égocentrée. On n’existe plus. Tout ce qui un jour a compté nest plus. Le plus dur cest de se sentir sa relation a Dieu s’amenuiser. Disparaître. En plein ramadan, je me surprends à vouloir mourir et à éprouver une colère dirigée contre mon créateur. Il m’est insupportable de l’écrire. J’en pleure. Voila la depression. Une caricature de soi. Une caricature d’être humain. Pourquoi moi? Jamais je n’aurais pensé avoir de telles monstrueuses pensées. Quand la prière n’apaise plus. Quand le dialogue est rompu. Que faire ?

    • Nabil dit :

      Bonjour
      .je suis passé par ce même mal d’ailleurs je suis toujours entrain de le combattre ça peut arriver à n’importe qui il faut s’accrocher avoir foie en fin créateur et suivre un traitement adapté cela est une épreuve difficile certes mais ce n’est qu’une passade avec la volonté d’Allah tout cela va partir inchallh

  13. lauray dit :

    Bonjour,
    Je suis française croyante et essayant de me tourner le plus possible vers Dieu, Je suis en couple depuis 26 ans avec le père de mes 5 enfants….notre couple n est plus aussi frais depuis bien longtemps…beaucoup de disputes et perte de libido me concernant ( donc je ne peux être que mauvaise dans la religion…) J ai perdue ma grand-mère qui était comme ma mère il y a 2 mois et depuis je suis complètement désorientée au point d’envisager de changer de vie…dans le sens où je veux me séparer de mon compagon et si l l’occasion se présente à moi, déménager et m’éloigner de la ville et toute cette société de consommation où je ne me retrouve plus ! tout ça, je le ressens depuis longtemps mais la perte de ma grand grand-mère tant aimée m’ a foudroyée alors que c était son heure…depuis,il n’y a plus rien qui m’anime…je pleure et je pleure…
    Comment dois je interpréter mes émotions? est ce sheitan comme dit mon conjoint? car je lui en a parlé…
    Dois je écouter mon coeur et essayer de trouver ma voie ailleurs et surtout comme je rêverais la vivre?? je suis perdue, je m’apitoie sur moi , j’ai une mauvaise image de moi, bref!! j ai l’impression de ne plus être à ma place ici.
    Merci pour vos conseils.

  14. Najoua dit :

    A salam alikoum,
    Ma fille de 18 ans depuis 7 ou 8 ans est très renfermée sur elle même, n’a plus d amies, ne sort plus, s,est réfugiée dans la nourriture, fait beaucoup de cauchemars toujours les mêmes « pleins de yeux qui la regardent, des visages diformes Elle a un vide intérieur pourtant elle est très bonne élève et ne ‘s accroche qu’à ces études mais très difficiles car se renfermant sur elle même et ne côtoyant personnes ,toujours seule , les personnes l’a trouvent atypique.
    Elle a subit un grave harcèlement à l’école, et tout cela a aggravé la situation.
    Elle qui il y a quelques années avaient des copines, sortaient avec elle aujourd’hui elle a créé une prison autour d’elle.
    Elle n arrive même pas à prendre le bus car elle a l impression que tout le monde la regarde ou parle sur elle. Elle n a aucune confiance en elle.
    Il n y a plus de dialogue et c est un crève cœur de la voir comme ça. Nous souffrons tellement.
    Elle rêve d’une seule chose de voyager ,partir mais elle ne sort même pas de sa chambre. J ai consulté des psychologues rien à faire, j ai fait appel à un imam qui m’a dit qu’elle a l’œil.Avant elle était dans la prière et la religion, moi même je fais la prière, je trouvais qu’elle était tellement fatiguée ente les prières à rattraper et sa scolarité que je lui suggéré de privilégier sa scolarité.
    Je m en veux car aujourd’hui elle n à absolument plus envie de s’intéresser à la religion .
    Elle n a pas de mauvaise pensées mais elle me répète qu’elle n’aime pas sa vie !
    Je demande à Allah de lui venir en aide mais je n’arrive pas à l’aider .
    Aujourd’hui, elle a commencé à voir une psychologue mais vraiment de force mais après 2 séances elle est d accord pour continuer.
    Je demande à Allah que ma fille puisse vivre sa vie d’adolescente,d avoir des amies,de se.socialbiliser mais elle me dit qu’elle n’aime pas les gens c est tellement douloureux.
    Merci en tout cas car vous m’avez vraiment fait du bien avec votre présentation en espérant qu’elle va la regarder et l’écouter je lui ai transféré sur son portable.
    Je n’oublie pas aussi que nous avons un passé douloureux ,en effet, j ai quitté son papa à l’âge de 3 ans suite à des violences physiques à mon encontre qu’elle a vu, vécu mais jamais il ne la touché car il aimait beaucoup sa fille, aujourd’hui après 7 ans ou nous vivions en osmose toute les deux ( elle a perdu contact avec lui et a appris qu’il s était remarié et à eu d autres enfants) moi je me suis remarié avec un homme formidable respectueux aimant aidant al hamdoullah comme le repete mon père ma souffrance a été tellement forte que Dieu a entendu mes prières et est venue à mon secours al hamdoullah.
    J ai élevé seule ma fille, n à jamais manqué de rien peut être que je l’ai surprotégée .
    Aujourd’hui elle a deux frères et sœur et j ai pu me reconstruire, reconstruire une famille mais elle est absente de tous,les repas ,les sorties en famille tout.
    Enfin je continue à demander Allah de nous venir en aide.
    Ah hamdoullah.

    • Abdessalam Lippold dit :

      Wa ‘aleykoum salam wa rahmatoullahi wa barakatouh
      C’est une bien difficile épreuve… 🙁 Je compatis avec vous.
      Qu’Allah vous assiste et guide votre fille ! amin

    • mimi13 dit :

      Bonjour najoua , c’est peut être sa vie de famille qui ne lui plait plus , elle doit changer de mode de vie, votre fille à 18ans elle peut travailler et prendre un appartement dans sa ville ou changer de ville , ou même changer de pays , une nouvelle vie et reprendre à zéro lui fera du bien .

  15. Mey dit :

    Salam alay3koum
    Je me suis marié cet été avec homme de 49 ans ( j’en ai 39 ) qui a de son côté 3 enfants qui vivent chez leur mère et beau père et de mon côté j’ai également 3 enfants .1 mois après le mariage mon mari m’a avoué m’avoir trompé ( des preuves) , j’ai été noir de colère car je n’aurai jamais pensé qu’il puisse faire cela ( sachant que nous prions Alhamdouli’Allah ) .je me suis sentie trahi , humilié .je l’ai donc mis à la porte .Il est retourné chez sa mère .2 ou 3 jours après il revient me voir en s’excusant .voulant sauvez mon couple je lui laisse une chance de se repentir auprès d’Allah et de faire les choses bien a mon égard .je découvre par la suite qu’il a été voir un charlatan ( je precise avant que l’on se mari )pour lui faire des kteb, afin que sa vie soit abondance du point de vue matériel, travail et amour) .( du shirk en soit ) .puis j’apprends par lui même qu’il prend des stéroides afin d’embellir son apparence physique .Je le mets à nouveau à la porte ..il revient 2 jours après en s’excusant à nouveau .il n’a cessé de recommencé entre mensonge et trahison .Je tiens également à préciser un point essentiel :lorsqu’il m’a avoué qu’il m’avait trompé , j’étais sonné , blessé et en colère et mon mari m’a insulté , rabaissé ,dénigré devant mes enfants .( qui ne sont pas les siens ) , il a sorti une boite de préservatif devant mon fils en me disant , dit à ton fils ce que tu fais avec ça …une grosse humiliation , un traumatisme pour mes enfants et un manque de respect totale envers nous tous .c’était dispute sur dispute car la trahison était bien installé .certains matin , il se levait sans même dire bonjour ( salam ) à  mes enfants ( mes enfants sont âgés de 15, 14 et 10 ans ) .il pretexté que mes enfants ne lui disaient pas bonjour non plus et qu’ils etaient froid avec lui .il ne leur a jamais donné d’attention , où s’il le faisait , il se forcer ..( mes enfants etaient triste et ils en pleuré ).De plus  Je suis mariée et je ne connait pas mes belles soeurs car elles ont dit à mon mari qu’elles ne souhaitez pas me voir car j’ai mis a la porte leur frere a plusieurs reprises …mais pour moi a chaque fois que je l’ai mis a la porte cela été justifié. Pensez-vous svp que j’ai été injuste avec mon mari ? Aujourd’hui nous sommes separé depuis plus de 2 mois car il m’a fait comprendre que mes enfants et moi , étions un fardeau pour lui , que c’etait trop compliqué pour lui d’être loin des ses enfants et de sa famille( je precise qu’il habite toulouse et que toulouse est seulement à 2h de route de chez nous ), que payer un loyer et des courses, nous assumer, c’etait trop pour lui ( car avant d’épouser mon mari , il habité chez sa mere depuis presque 8 ans , et chez sa mère il n’avait pas toutes ses depenses a faire )(il ne payé rien chez sa mère ) , qu’il n’arrivait pas a trouvé du travail ( mais il ne faisait rien pour !!) Il passé ses journées devant la télé ) …nous ne sommes plus ensemble et il souhaite divorcer.je ne sais pas quoi faire ! Je culpabilise. je fais semblant que tout vas bien mais dans mon fort intérieur je souffre, je ne sors plus de chez moi depuis cette separation , je m’isole dans ma chambre , tristesse, douleurs au corps , pleure incessant,cauchemars, insomnie,  j’ai beaucoup de waswas …bien sûr je fais mes actes d’adorations, le dikr, invocations, mais parfois je désespère !qu’ Allah me pardonne, c’est une dure épreuve et l’hamdoullillah 3alla kouli hal.

    • Abdessalam Lippold dit :

      Wa ‘aleykoum salam wa rahmatoullahi wa barakatouh.
      Allah al mousta3ane. C’est une dure épreuve. Je ne suis hélas pas suffisamment qualifié pour vous aider. Je vous envoie le numéro d’un imam si vous souhaitez de l’aide.
      Bon courage et qu’Allah vous facilite les choses

  16. Imène dit :

    Bonjour,

    je n’ai pas encore visionné la vidéo, je cherche des lectures, des vidéos, n’importe quoi qui pourrait m’aider, très pudique de nature, je n’ai pas pour habitude, de me livrer, à vrai dire c’est la première fois et je le fais.

    Je souffre, je souffre terriblement, le 5 septembre 2019, j’apprenais le cancer de ma fille elle avait 15 ans, lors d’une simple et banale consultation chez le médecin, elle avait des symptômes « bénins » un jour elle rentrait du lycée, elle poussait la porte en pleurant, j’ai couru vers elle pour savoir ce qu’il se passait, elle avait monté la côte qui amène à la maison et avait du mal à respirer. j’ai pris son sac, je l’ai rassurée, je l’ai amené à la maison, et j’ai appelé le médecin, le médecin décide après examen de lui faire faire une radio, et puis tout s’enchaîne… l’hospitalisation, le jour même, s’ensuit des semaines de souffrances, d’épreuves lors de l’hospitalisation ou je suis restée avec elle jour et nuit, (je ne détaillerai pas cette partie, trop, douloureuse), le soir du 15 octobre 2019, ma fille est partie sous mes yeux, j’ai hurlé, hurlé hurlé de douleur, j’ai pleuré, pleuré. Je continue encore aujourd’hui de pleurer encore…

    Ma vie est bouleversée aujourd’hui, je survis , je ne sors plus, je ne peut plus travailler, j’ai coupé avec le monde, j’ai essayé de la rejoindre, je n’ai pas pu… mais j’y pense, ça m’arrive, je reste encore très fragile et vulnérable.

    L’hôpital nous a proposé de participer à des groupes de paroles avec des familles, j’ai toujours refusé, me disant que rien d’autres à part Dieu ne pourrait me consoler, je me suis sentie aider par moment je ressentais un apaisement intérieur, que seul Dieu pouvait m’apporter. mais cet apaisement est irrégulier, il va, il vient pour laisser place à la tristesse, à l’insomnie…

    Aujourd’hui, je suis prête à échanger avec des parents qui ont vécu cette épreuve, j’ai envie de me battre, de trouver un sens à la vie, un sens d’un point de vu spirituel, je ne peux plus rester dans cet état, je ne suis pas à l’abris de faire une « bêtise », car encore trop fragile.

    J’ai tenté de contacter 3 imams pour échanger, pour qu’ils puissent m’aider, mais ils étaient malheureusement pas disponibles pour me répondre.

    Merci, je nous souhaite à nous tous de trouver notre chemin et une paix intérieur, car si nous sommes sur cette page ce n’est pas par Hazard.

    Qu’Allah nous guide et nous protège, in sha Allah, Amin

    • Abdessalam Lippold dit :

      Bonjour / Salam,
      Amin.
      Quelle épreuve difficile et douloureuse. Qu’Allah vous vienne en aide.
      Je pense qu’il serait bien d’échanger en effet. Peut-être trouverez-vous des gens sur cette page qui pourront échanger avec vous.
      Qu’Allah vous apaise et qu’il nous aide tous

    • DA dit :

      Qu’ Allah te soulage ma soeur vraiment c est pas facile mais incha Allah vous aurez la paix le temps guerrit tout

  17. Merci beaucoup pour cet article

  18. Firdaous dit :

    Asalam aleykoum
    Traversant un épisode difficile, une séparation douloureuse, il est dur de reprendre le dessus.
    Cet article est touchant. Je lis, et espère retrouver la joie de vivre, l envie d avancer inch allah.
    Je me sens coupable de tant de tristesse, car certaines personnes doivent vivre bien pire…
    Je vous souhaite à tous de retrouver la paix intérieur inch allah.
    Si des personnes veulent échangées, ce serait avec plaisir.
    Salam aleykoum.

    • DMK dit :

      Cher Abdeslam,

      Merci beaucoup, cela m’a fait du bien de lire cette page et écouter la belle vidéo; et je vais dès à présent essayer de suivre tous ces bons conseils. J
      Je traverse une période très difficile actuellement depuis le 01 Août 2020 passé, j’ai une grande famille (2 épouses avec 9 enfants) et il fait maintenant 2 mois que je suis en chômage et est à la recherche d’emploi. Tous les jours quand je me réveille, je pense à la prise en charge familiale et quand mes enfants viennent de l’Ecole, ils me disent PAPA il faut faire tout pour allez payer nos frais de scolarités sinon ne seront renvoyés de l’Ecole. Ces propos me met hors de moi même et augmente la pression interne sur moi, souvent m’amène à faire des profondes réflexions sur mon passé dans mes précédents fonctions courant ces 18 années passées. Face à ces nombreux difficultés, je me critique souvent moi-même ai-je pris la bonne décision de démissionner de mes précédentes fonctions, si je démissionnais pas après avoir fait le « Iskara », serais-je en chômage aujourd’hui ? Après presque 2 décennies de travail, je ressent plus le bonheur aujourd’hui que j’avais avant et est confronté à beaucoup beaucoup de charge familiale et autres que j’arrive pas à couvrir. Je prie, fait beaucoup de Duas, et demande le pardon d’Allah TOUS LES JOURS et prie une partie de la nuit à implorer Allah de me faire sortir de cette situation à m’offrant mieux que toutes mes précédentes fonctions. Je serai très ravi de discuter un peu avec vous par Skype, Whatup etc. afin de vous donner plus de détails sur les problèmes que j’ai actuellement et prendre vos précieux conseils. « Balakalaw Fike »

      DMK
      Skype: dkouma4

  19. Asma dit :

    Assalam aleykoum,
    Barakallah oufikoum🙏🏼

    Grace à votre article je suis sortie de mon déni, oui je suis en état de dépression, LE mot « tabou » que je refusais de prononcer et même de me l’assimiler…

    Al hemdoulileh, vous avez répondu à toutes mes questions et préoccupations surtout vis à vis de ma position envers Allah, je me sentais hypocrite,surtout non reconnaissante de ses bienfaits, que je reconnais pourtant. Paradoxale non?

    🤲Qu’Allah nous apaise,nous guide et nous accompagne, car identifier notre état est un fait, c’est le travail de soi qui commence ensuite qui peut-être laborieux, se focaliser sur ce qui nous permettra de sortir de cet état profond.Chose que j’ai réalisé il y a 1 mois en lisant votre article après une grosse épreuve de vie depuis plus d’1 an et demi🤯
    Seul Allah peut réellement nous comprendre, mais c’est vrai qu’il existe des solutions qui nous permettent de pouvoir s’en sortir.
    Re-retrouver le moral, la positivité, l’enthousiasme et surtout le 😁.
    Aujourd’hui, j’ai visionné votre vidéo, un booster pendant une mini rechute 😅

    Merci encore,Qu’Allah vous récompense.

    • Abdessalam Lippold dit :

      Wa ‘aleykoum salâm wa rahmatoullah !
      Amin adjma’ine.
      Alhamdoulillah. Wa fiki bâraka Allah.
      Content que l’article et la vidéo vous aient été utiles !
      Effectivement le fait d’accepter son état est un premier pas vers l’amélioration. Le déni peut agir comme une cocotte-minute qui explose à force d’étouffer nos sentiments douloureux.
      Le piège de Sheytan est de nous enfoncer en reliant les états dépressifs à la foi, et en désespérant de nous-même et de notre Créateur.
      Or, on peut être pieux tout en souffrant d’épisodes dépressifs (comme, par exemple, ceux ayant subi des abus pendant l’enfance, du harcèlement pendant l’adolescence, etc.)
      On peut se faire aider par des personnes qualifiées, même des amis qui nous veulent du bien et COMPRENNENT le phénomène de la dépression (ils doivent donc être un minimum psychologues et empathiques).
      En outre, il faut essayer de ne pas être en combat avec soi-même, mais apprivoiser ces états sombres, de faiblesse, ne pas s’en vouloir pour cela. En somme, savoir s’occuper de nous comme on s’occuperait d’un enfant qui a des séquelles de son passé. Sans, bien sûr, s’infantiliser ni utiliser nos difficultés comme un prétexte pour se laisser aller.
      Bonne continuation à vous, qu’Allah vous apaise et vous donne la force d’aller de l’avant et de retrouver une certaine joie de vivre.

    • YM dit :

      Merci beaucoup pour cet article encourageant et bien structuré.
      Qu’Allah vous bénisse

  20. fateh dit :

    merci pour ce bon post

  21. fateh dit :

    Je suis bien d’accord avec vous, merci pour ce bon post

  22. fateh dit :

    Super comme affiche

  23. Farah dit :

    As slm alika
    Je m’en veux énormément, je me hais car je fais souvent de mauvais choix au point où je me mets moi même en grande difficulté en situation de précarité extrême.
    Des choix qui vont à l’encontre de mes intérêts pris sous le coup d’une l’émotion que je finis par regretter sévèrement.
    Mes mauvais choix font-ils partis de mon destin?

    • Abdessalam Lippold dit :

      Salâm ‘aleyki wa rahmatoullah,
      C’est une question épineuse, en tout cas nous avons un libre-arbitre dans nos choix, bons ou mauvais. Et Sheytan nous pousse à faire les mauvais choix.
      Au demeurant, notre destin est déjà écrit et connu d’Allah, de même que notre fin. Cela ne veut pas dire que nous devons rester passifs, au contraire nous devons agir, en essayant d’être parmi les bienheureux.
      Je vous invite à ne pas faire vos choix trop vite : la précipitation est une vraie arme de Sheytan.
      Essayez aussi les prières de consultation.
      Et placez votre confiance absolue en Allah, en prenant la responsabilité de vos erreurs, et en demandant sincèrement à Allah de vous guider vers ce qu’il y a de mieux. Les bonnes actions et l’abstention des péchés aident pour ne pas faire les mauvais choix.
      Et Allah est plus savant.
      Qu’Allah vous facilite les choses ma sœur !

  24. MM. dit :

    Assalamualaikum mon frère
    Merci pour cet article qui me fait un grand bien, et me rassure. Je ressens beaucoup de tristesse, du au surmenage au travail, démotivation, mais aussi a une relation amoureuse toxique qui me détruit a petit feu. A travers le post je reconnais les signes de la dépression en moi.
    Je te remercie énormément, Barakallahou Fikoum. J’espère que tes conseils et pistes m’aideront à aller mieux.
    Puisse Allah te récompenser pour cela

    • Abdessalam Lippold dit :

      Wa ‘aleykoum salâm wa rahmatoullahi wa barakatouh,
      Amin. Wa fiki bâraka Allah.
      Je t’en prie oukhti. Ça me fait plaisir que cet article ait pu t’aider !
      Le mérite en revient surtout au cheikh Yasir Qadhi qui est à la base de mon travail sur ce sujet (vidéo en lien : https://www.youtube.com/watch?v=14vKBeu4IfA)
      On passe par des hauts et des bas, c’est inévitable. Parfois ça peut aller très loin, je pense par exemple à une personne de ma famille. Elle a touché le fond il y a plusieurs années (HP) et maintenant ça va beaucoup, beaucoup mieux.
      Il faut faire confiance à Allah et soigner notre relation avec Lui en faisant de Lui notre priorité. Si on fait ça, Il nous facilitera les choses dans ce monde et dans l’autre.
      Il ne faut pas non plus hésiter à se faire aider. Un thérapeute peut vraiment créer une sorte de déclic, en tout cas personnellement cela m’a aidé (il y a de nombreuses années, j’y ai eu recours pendant quelques mois).
      Qu’Allah te facilite les choses et allège tes épreuves.
      Frédéric Abdessalam

  25. Samira dit :

    Barakallah ou fik je suis en pleine recherche d info sur la dépression severe en effet ma chère sœur vient d être hospitalisée en ce mois béni de ramadan pour dépression severe… Je cherche à comprendre cet état… Du jour au le. Demain c est tombé sur elle… Elle est biensur croyante prie jeune elle est très active… Mais voilà le burn out la complètement déboussolé… Ya rebbi chafiha…

    • Abdessalam Lippold dit :

      Wa fiki bâraka Allah. Amin.
      C’est une pathologie très complexe. Peut-être est-ce lié au surmenage, effectivement l’accumulation de fatigue joue un grand rôle mais ce n’est sans doute pas la seule cause.
      Pour arriver au burn-out c’est qu’il y a un vrai épuisement derrière et beaucoup de souffrance vraisemblablement.
      Qu’Allah lui facilite les choses et la guérisse

  26. Oum younes dit :

    Ah oui je voulais rajouter qu’il faut aussi se redonner des objectifs dans cette dounia

  27. Oum younes dit :

    BarakAllahu fik vraiment
    Enfin etre compris sans être jugée ça fait du bien….

    • Abdessalam Lippold dit :

      Wa fiki bâraka Allah !
      Heureux que cet article ait pu vous être utile.
      C’est vrai que certains jugent rapidement, mais ne connaissent pas notre vécu, nos difficultés, nos souffrances.
      Qu’Allah vous apaise, vous facilite les choses et vous accorde un bon mois de ramadan !

  28. Hanane dit :

    Merci beaucoup

  29. Abh dit :

    Tomber par hasard sur cet article.
    Je t’en remercie. C’est effectivement un sujet délicat. Ne serais-ce déjà que de mettre un mot sur le mal-être.
    Difficile également d’en échanger avec ses proches de peur d’être jugé ou incompris voir d’entendre des propos qui renforcent le sentiment de culpabilité.
    Même si les proches n’ont pas conscience de impact de leur propos qu’ils pensent bienveillant, gardons nous de juger ou de dispenser des conseils sans savoir de quoi il retourne. Seul Allah et notre juge et des experts existent pour un accompagnement bénéfique.
    Prenez soin de vous mes frères

  30. Jalila dit :

    Merci beaucoup pour cette vidéo j’espère qu’elle m’aidera à m’en sortir j’ai encore que 16ans je n’est aucun problème en particulier dans ma famille ou dans ma vie etc … mais maintenant sa fais bientôt 2mois que je me sent seul, triste parfois je pense à des chose que qu’il ne faut pas ,parfois je dit des choses vraiment affreuse au quelle j’y pense pas comme par exemple « que personne m‘aime, que ma mère me déteste ou que les gens me déteste quand je fais quelque chose de bien il ne veulent que mon malheur ”mais je sais que tout sa est faux, je sais pas se que je veut ,je pleure sans raison et surtout le soir je peut passer 2 à 3 jours sans dormir ,des trouble de sommeil et quand je dort je fais des cauchemars vraiment affreux mais je compte beaucoup sur ma famille malgré qu’il comprennent pas se que j’ai ils essayent de m’encourager mais sa ne m’aide pas vraiment mais bon je crois en Allah est il n’y que lui on qui je peut vraiment compter .

    • Abdessalam dit :

      Salâm wa rahmatoullah, oui c’est une épreuve difficile, accrochez-vous. Ne culpabilisez pas trop car ces pensées noires peuvent arriver. Il faut faire des invocations, les prières, dire la formule de protection contre sheytan (isti’adha)… acceptez l’épreuve et ne vous en voulez pas trop pour ça. Faites attention à ce que vous mangez et évitez la malbouffe, les fast food…
      Les pensées mauvaises arrivent à tout le monde, c’est sheytan qui nous les insuffle. Le tout est de s’accrocher à Allah et faire de notre mieux. Qu’Allah vous aide ! Courage à vous !

  31. Shaida dit :

    Merci beaucoup, cela m’a fait du bien de lire cette page et je vais dès à présent essayer de suivre tous ces bons conseils !

  32. PrinceMHD dit :

    Merci de nous faire savoir.
    Cela a fait 2 ans que je vis dans une période difficile douleur après douleur, échec après échec et je pensais qu’à des choses négatifs…
    J’espère vraiment que ça prendra fin bientôt.

    • Abdessalam dit :

      Qu’Allah allège vos souffrances et facilite vos épreuves ! « Vraiment, après la difficulté est la facilité » (sourate As-Sharh)
      Soyez ferme et endurant, Allah n’abandonne jamais Ses dévoués serviteurs

  33. M dit :

    Merci beaucoup

  34. Mehdi dit :

    Merci beaucoup je suis en dépression et ça fait du bien à mon cœur

  35. Neyi dit :

    Merci beaucoup. Je vais essayer d’appliquer ces conseils inchalla

  36. Hafeida dit :

    Merci J’en ai eu les larmes aux yeux.

  37. Anaïs dit :

    Merci votre texte est réconfortant

  38. Soeur dit :

    Merci pour ce post. Ça m’a apaisé. Merci encore

    • souaad dit :

      salam ou3alikoum, très très intéressant et réconfortant, en dépression sévère depuis 8 mois, c’est dure parceque je fais semblant que tout vas bien mais dans mon fort intérieur je souffre, je manges et fais des activités de la vie de tous les jours machinalement sans plaisir, tristesse, douleurs au corps car trop tendue, insomnie, certain me déconseilles les médicaments je prends donc des plantes, personnellement je n’ai pas d’envie de suicide au contraire j’ai très peur de la mort, et d’ailleurs j’ai beaucoup de waswas dessus, y a du mieux mais c’est pas encore la joie, bien sûr je fais mes actes d’adorations, le dikr, invocations, mais parfois je désespère que Allah me pardonne, c’est une dure épreuve et l’hamdoullillah 3alla kouli hall,

      • Zougar dit :

        Aleykoum Salem, je suis dans le même cas que toi mais il ne faut pas désespéré de la clémence d’Allah. Courage ma soeur, avec la grâce d’Allah cela sera bientôt incha Allah

        • souaad dit :

          salam ou3alikoum, j’espère que tu vas mieux ma soeur, l’kheir insha Allah, amine, juste pour prendre de tes nouvelles, suis tu un traitement,? si on peut se soutenir et conseiller avec plaisir, j’accepte de discuter avec les sœurs de ce forum qui traverse cette épreuve. A bientôt j’espère

      • Adèle dit :

        SubhanAllah on dirait moi qui est écrit ce message … si tu veux on peu en discuter in cha Allah

  39. dauphins dit :

    Je suis bien d’accord avec vous, merci pour ce bon post

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